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Claude Gorgu – Canapé en hêtre laqué époque Louis XVI vers 1790 provenant de l’Hôtel de Jarnac

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Claude Gorgu – Canapé en hêtre laqué époque Louis XVI vers 1790 provenant de l’Hôtel de Jarnac 

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Claude Gorgu – Canapé en hêtre laqué époque Louis XVI vers 1790 provenant de l’Hôtel de Jarnac 

En cette fin du XVIIIème siècle Charles-Rosalie de Rohan-Chabot, comte de Jarnac gentilhomme Breton loue rue Monsieur un Hôtel particulier à qui il donnera son nom. 

Nous vous proposons ce beau Salon d’époque Louis XVI provenant de la dispersion de l’entier mobilier de l’Hôtel particulier de Jarnac.

Un canapé estampillé par Claude Gorgu reçu Maitre en 1770 et poinçon de la Jurande des Menuisiers et Ébénistes JME. Notre canapé en hêtre sculpté et laqué (refaite), à dossiers en cabriolet, à décor de joncs rubanés, reposant sur des pieds fuselés à cannelures et rudentures.

Notre canapé est en très bon état de conservation (renforts), la laque a été refaite, les garnitures ont été refaites à l’ancienne, l’ensemble recevant un beau tissu à motif florale (neuf).

Un beau siège d’époque Louis XVI vers 1790 dans un parfait état, proposant une belle estampille et une provenance prestigieuse.

Dimensions canapé   : Hauteur dossier 90 cm – Longueur 137 cm – Profondeur 53  cm – Hauteur assise 50 cm.

Claude Gorgu – ébéniste. 

Reçu maître le 18 juillet 1770. Il exerça durant une vingtaine d’années, d’abord dans la cour de la Juiverie à proximité de la Bastille, et ensuite rue du Gindre. Il a laissé la marque sur des sièges Louis XV et Louis XVI de fabrication soignée.

Provenance : Collections de l’Hôtel de Jarnac, rue Monsieur.

En cette fin d’Ancien régime, la rue Monsieur, ouverte en 1778 à la demande du comte de Provence, est un lieu à la mode. Pour mademoiselle de Condé et le marquis de Montesquiou, l’architecte Alexandre Brongniart y élève d’élégantes maisons, dotées de vastes jardins et des commodités indispensables. Dans l’ombre des Invalides, le néoclassicisme règne.

C’est pourtant un autre architecte que Léonard Chapelle, prospère entrepreneur des bâtiments du roi, sollicite en 1783 pour bâtir une maison de rapport sur un terrain voisin qu’il vient d’acquérir. Il désigne pour cela Étienne-François Le Grand à qui les Galliffet ont fait appel quelques années plus tôt pour la construction de leur hôtel.

La haute porte cochère de la maison de Chapelle dissimule une cour pavée restée quasiment inchangée. Un retour à l’Antique pur et solide dicte à cet enclos ses rythmes et ses lignes : colonnades doriques et oculi sur les communs, portique d’ordre ionique et travées rectangulaires sur la façade.

Pour cette demeure résolument moderne, Léonard Chapelle ne renonce à aucune dépense : vestibule, salon de compagnie et salle à manger ornées de sculptures et de reliefs, boudoir, bibliothèque, galerie, escalier à hélice double digne d’un rêve d’architecte, plusieurs « lieux à l’anglaise » (sic.), chambres avec cabinet de toilette, offices, pièces de service, écuries pour six chevaux et, au sous-sol, de vastes salles voutées accueillant les offices de bouche.

Pourtant, Chapelle ne s’y installe pas. Il loue cet hôtel à un gentilhomme breton qui lui laissera son nom, Charles-Rosalie de Rohan-Chabot, comte de Jarnac – frère cadet du sixième duc.

Le nom de cet occupant et celui de ses successeurs racontent une histoire du Faubourg Saint-Germain : le comte de Villèle, député Ultra puis ministre des derniers rois Bourbons, Dupuytren, célèbre chirurgien du Paris balzacien, Pierre Soltykoff, prince et amateur d’art enthousiaste, Alix de Montmorency, élégante duchesse de Valençay, Simone Menier, membre par son mariage de la dynastie chocolatière ou encore, depuis la seconde moitié du XXe siècle, une famille de collectionneurs passionnés qui l’habite pendant près de 50 ans.

Claude Gorgu – Lacquered beechwood sofa from the Louis XVI period circa 1790 from the Hôtel de Jarnac

At the end of the 18th century, Charles-Rosalie de Rohan-Chabot, Count of Jarnac, a Breton gentleman, rented a private mansion in the rue Monsieur, to which he gave his name.

We offer you this beautiful Louis XVI period sofa from the dispersion of the entire furniture of the Jarnac private mansion.

A seat stamped by Claude Gorgu Master in 1770 and stamp of the Jurande des Menuisiers et Ébénistes JME. Our sofa carved and lacquered beechwood( restored), with cabriolet backs, decorated with ribboned rushes, resting on tapered legs with flutes and rudentures.

Our seat is in very good condition, the lacquer has been restored, the upholstery has been refurbished in the old style, all receiving a beautiful floral pattern fabric (new).

A handsome and rare sofa of Louis XVI period seats circa 1790 in perfect condition, offering a beautiful stamp and a prestigious provenance.

Measurements sofa: H 35.43 In – W 53.93 In – D 20.86 In – Seat high 19.68 In.

Claude Gorgu – cabinetmaker.

Master on July 18, 1770. He practiced for about twenty years, first in the courtyard of the Juiverie near the Bastille, and then on rue du Gindre. He left his mark on Louis XV and Louis XVI chairs of careful manufacture.

Provenance : Collections of the Hôtel de Jarnac, rue Monsieur.

At the end of the Ancien Régime, the Rue Monsieur, opened in 1778 at the request of the Count of Provence, was a fashionable place. For Mademoiselle de Condé and the Marquis de Montesquiou, the architect Alexandre Brongniart built elegant houses with vast gardens and the necessary amenities. In the shadow of the Invalides, neoclassicism reigned.

However, it was another architect that Leonard Chapelle, a prosperous contractor for the king’s buildings, solicited in 1783 to build an investment property on a neighboring plot of land that he had just acquired. He appointed Étienne-François Le Grand, whom the Galliffets had called upon a few years earlier for the construction of their hotel.

The high porte-cochere of Chapelle’s house conceals a paved courtyard that has remained almost unchanged. A return to the pure and solid Antique dictates the rhythms and lines of this enclosure: Doric colonnades and oculi on the common areas, Ionic portico, and rectangular bays on the facade.

For this resolutely modern residence, Léonard Chapelle spared no expense: a vestibule, a company room and a dining room decorated with sculptures and reliefs, a boudoir, a library, a gallery, a double spiral staircase worthy of an architect’s dream, several « English places », bedrooms with bathrooms, offices, service rooms, stables for six horses and, in the basement, vast vaulted rooms for the food services.

However, Chapelle did not settle there. He rented the mansion to a Breton gentleman who left his name, Charles-Rosalie de Rohan-Chabot, Count of Jarnac – younger brother of the sixth Duke.

The name of this occupant and that of his successors tell a story of the Faubourg Saint-Germain: Count de Villèle, Ultra deputy and then minister of the last Bourbon kings, Dupuytren, famous surgeon of Balzacian Paris, Pierre Soltykoff, prince and enthusiastic art lover, Alix de Montmorency, elegant duchess of Valençay, Simone Menier, member by marriage of the chocolate dynasty or, since the second half of the 20th century, a family of passionate collectors who lived there for nearly 50 years.

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